mercredi 25 mai 2011
lundi 23 mai 2011
Compte rendu de la manifesation du 21 mai 2011.
14h. Les organisateurs constatent qu'une trentaine de personnes est déjà présente sur le lieu de rendez-vous alors que la manifestation ne doit commencer qu'une heure plus tard. Le noyau grossira jusqu'à 70 participants, soit plus du double que l'année dernière.
A 15h00, une bâche de 10 mètres de long se déroule sur toute la chaussée avec pour inscription : "L'homofolie ça suffit ! ". La manifestation se met en place dans l'ordre sous l'oeil des passants qui contemple la scène. En même temps, un important dispositif policier se positionne autour de nous. Louis Dubois entame un discours sans concession dénonçant avec fermeté le militantisme homosexuel qui impose ses codes envers et contre tout. "...à leur mariage homo nous répondrons que le but principal du mariage est de fonder une famille ! A leur homoparentalité, nous leur répondrons qu'une famille ne peut être fondée qu'avec un père et une mère qui par leur union d'amour offre la vie. La nature est faite ainsi et pas autrement. La nature est-elle homophobe pour autant? NON évidemment ..." Lorsque les dernières phrases de l'orateur sortent du mégaphone avec une citation de José Antonio, les manifestants sont chauffés à bloc et une ambiance chaleureuse les envahit.
"Mariage homo hors de question, la famille c'est notre bastion!" ou encore "La décadence il y en a assez, pas de Gay Pride dans notre cité !" sont les premiers slogans scandés. La population fait preuve de soutien avec, par exemple, ce couple qui s'échappe du trottoir pour rejoindre nos rangs ou encore cet homme qui s'exprime devant tous : "Vous êtes vraiment courageux, vous avez raison!"Au son des percussions indiquant l'arrivée de la Gay Pride, nos voix ne passent pas inaperçues, et tout le monde regarde avec intérêt notre cortège s'exprimer. Le premier char arrive. Dès lors les drapeaux tourangeaux claquent dans le vent et la pression ne va pas se relâcher pendant 20 minutes. Une véritable ambiance de stade !
Il est important de préciser, compte-tenu des calomnies qui ont été proférées par la presse à notre égard , qu'aucune insulte ni aucun slogan homophobe n'a eu sa place chez nous. La démarche de notre action n'étant pas de juger des personnes mais un militantisme, je ne vois pas comment l'homophobie aurait pu être présente au sein de notre collectif.
Du début jusqu'à sa dissolution, nos participants ont fait preuve d'une tenue exemplaire. Aucun dérapage n'a eu lieu. En revanche, le même constat ne peut être fait dans le camp opposé puisque des incidents ont éclaté dans les rangs des drapeaux arc-en-ciel. Il faut croire qu'avec un poing américain, des visages masqués et plusieurs interpellations, tout le monde n'était pas venu dans une démarche d'amour.
Cette nouvelle action publique a encore fait gonfler nos effectifs, comme je le disais au début de ce compte-rendu. Cette augmentation prouve incontestablement que, de plus en plus de personnes, écoeurées par la politique actuelle, se retrouvent dans nos idées et rallient petit à petit, action après action, nos initiatives. En ce jour du 21 mai, c'était bien des poussettes, des femmes, des hommes, jeunes et moins jeunes, qui avaient rejoint la résistance face au politiquement correcte. Cet aspect hétéroclite démontre notre capacité à rassembler.
A 15h00, une bâche de 10 mètres de long se déroule sur toute la chaussée avec pour inscription : "L'homofolie ça suffit ! ". La manifestation se met en place dans l'ordre sous l'oeil des passants qui contemple la scène. En même temps, un important dispositif policier se positionne autour de nous. Louis Dubois entame un discours sans concession dénonçant avec fermeté le militantisme homosexuel qui impose ses codes envers et contre tout. "...à leur mariage homo nous répondrons que le but principal du mariage est de fonder une famille ! A leur homoparentalité, nous leur répondrons qu'une famille ne peut être fondée qu'avec un père et une mère qui par leur union d'amour offre la vie. La nature est faite ainsi et pas autrement. La nature est-elle homophobe pour autant? NON évidemment ..." Lorsque les dernières phrases de l'orateur sortent du mégaphone avec une citation de José Antonio, les manifestants sont chauffés à bloc et une ambiance chaleureuse les envahit.
"Mariage homo hors de question, la famille c'est notre bastion!" ou encore "La décadence il y en a assez, pas de Gay Pride dans notre cité !" sont les premiers slogans scandés. La population fait preuve de soutien avec, par exemple, ce couple qui s'échappe du trottoir pour rejoindre nos rangs ou encore cet homme qui s'exprime devant tous : "Vous êtes vraiment courageux, vous avez raison!"Au son des percussions indiquant l'arrivée de la Gay Pride, nos voix ne passent pas inaperçues, et tout le monde regarde avec intérêt notre cortège s'exprimer. Le premier char arrive. Dès lors les drapeaux tourangeaux claquent dans le vent et la pression ne va pas se relâcher pendant 20 minutes. Une véritable ambiance de stade !
Il est important de préciser, compte-tenu des calomnies qui ont été proférées par la presse à notre égard , qu'aucune insulte ni aucun slogan homophobe n'a eu sa place chez nous. La démarche de notre action n'étant pas de juger des personnes mais un militantisme, je ne vois pas comment l'homophobie aurait pu être présente au sein de notre collectif.
Du début jusqu'à sa dissolution, nos participants ont fait preuve d'une tenue exemplaire. Aucun dérapage n'a eu lieu. En revanche, le même constat ne peut être fait dans le camp opposé puisque des incidents ont éclaté dans les rangs des drapeaux arc-en-ciel. Il faut croire qu'avec un poing américain, des visages masqués et plusieurs interpellations, tout le monde n'était pas venu dans une démarche d'amour.
Cette nouvelle action publique a encore fait gonfler nos effectifs, comme je le disais au début de ce compte-rendu. Cette augmentation prouve incontestablement que, de plus en plus de personnes, écoeurées par la politique actuelle, se retrouvent dans nos idées et rallient petit à petit, action après action, nos initiatives. En ce jour du 21 mai, c'était bien des poussettes, des femmes, des hommes, jeunes et moins jeunes, qui avaient rejoint la résistance face au politiquement correcte. Cet aspect hétéroclite démontre notre capacité à rassembler.
En regardant ces photos avec de magnifiques jeunes filles en première ligne, nous sommes bien loin d'un groupuscule "peuplé de skinheads" évoqué par Monsieur Benzakou dans un de ses torchons paru il y a quelques semaines.
Nous tenons à saluer le courage dont ont fait preuve les nouveaux arrivants. En effet, durant ces derniers temps, c'est une véritable campagne de diffamation qui s'était dressée contre Vox Populi et le collectif. Malgré les caricatures, ces personnes ne se sont pas laissées acheter par la peur ou la manipulation. Cette forme de résistance nécessite du courage et ne peut qu'être mise en avant comme exemple d'engagement. Au final, cette chasse aux sorcières médiatique aura aussi eu des points positifs:
- Elle aura grossi notre manifestation en prouvant qu'aujourd'hui les provocations publiques ne sont plus supportables.
- Elle aura, par ce climat de tension, prouvée le poids qu'exercent les médias dans notre société, avec ce parti-pris par la N.R. qui a défendu ouvertement la Gay Pride. Ce soutien, sur fond de stratégie de la tension, aura malgré tout desservi la L.G.P. centre car, c'est la peur qui était mise en avant, et la peur fait fuir, elle ne rallie pas. C'est ce qui explique que les participants à la G.P. étaient moins nombreux que l'année dernière. De plus, il était clairement constatable que les provocations du type "le Vatican tue" n'étaient pas aussi présentes cette année que l'an passé. Sur ce point, nous avons joué un rôle non négligeable.
- Elle aura prouvé que la violence n'était pas du côté de Vox Populi mais bien dans le cortège de la Gay Pride avec plusieurs cas de violences ayant eus lieu pendant le défilé.
- Avec plus de 70 manifestants et une association déclarée en préfecture, nous prouvons bel et bien que Vox Populi n'est pas un "groupuscule" mais un mouvement politique incontournable de la vie tourangelle qui rassemble toujours plus. Nous sommes plus nombreux et plus actifs que bien des partis politiques à Tours. Qualifier notre mouvement de groupuscule prouve l'absence d'objectivité des médias.
-Cette désinformation est la preuve que notre impact dans la cité dérange certaines personnes.Quel sens y a-t-il à rejoindre des inutiles. Nous en avons pour exemple cette micro bande d'extrémistes gauchistes qui ne vit que par opposition à V.P. et qui n'arrive pas à recueillir plus de 20 personnes dans ses rangs alors qu'ils traînent dans les syndicats depuis plus de 15 ans. Vingt personnes qui, toute l'année, peuvent faire la chasse aux "fachos" mais qui ne trouvent rien de mieux que de jouer aux rebelles le jour de la Gay Pride plombant ainsi totalement l'esprit recherché. Ces idiots utiles (que nous ne croisons jamais en ville le reste du temps) définissent par leur bassesse ce qu'est véritablement un groupuscule. Pourtant ce terme n'est que trop rarement utilisé à leur encontre.
Nous espérons que ce rassemblement sera l'étincelle qui poussera d'autres villes à allumer la flamme de la lutte pour la vie et contre l'homofolie.
Tout ces constats sont très encourageants car la plupart sont positifs. Continuons sur cette ligne, c'est la meilleure réponse que nous pouvons donner à nos adversaires. Persévérons encore et toujours pour être des acteurs vivants de la scène politique, sociale et culturelle tourangelle et ce malgré les procès d'intention. La route est parfois rude mais grâce à vous tous le combat continu. L'important c'est d'avancer, ce qui n'est pas le cas de tout le monde .
Nous tenons à saluer le courage dont ont fait preuve les nouveaux arrivants. En effet, durant ces derniers temps, c'est une véritable campagne de diffamation qui s'était dressée contre Vox Populi et le collectif. Malgré les caricatures, ces personnes ne se sont pas laissées acheter par la peur ou la manipulation. Cette forme de résistance nécessite du courage et ne peut qu'être mise en avant comme exemple d'engagement. Au final, cette chasse aux sorcières médiatique aura aussi eu des points positifs:
- Elle aura grossi notre manifestation en prouvant qu'aujourd'hui les provocations publiques ne sont plus supportables.
- Elle aura, par ce climat de tension, prouvée le poids qu'exercent les médias dans notre société, avec ce parti-pris par la N.R. qui a défendu ouvertement la Gay Pride. Ce soutien, sur fond de stratégie de la tension, aura malgré tout desservi la L.G.P. centre car, c'est la peur qui était mise en avant, et la peur fait fuir, elle ne rallie pas. C'est ce qui explique que les participants à la G.P. étaient moins nombreux que l'année dernière. De plus, il était clairement constatable que les provocations du type "le Vatican tue" n'étaient pas aussi présentes cette année que l'an passé. Sur ce point, nous avons joué un rôle non négligeable.
- Elle aura prouvé que la violence n'était pas du côté de Vox Populi mais bien dans le cortège de la Gay Pride avec plusieurs cas de violences ayant eus lieu pendant le défilé.
- Avec plus de 70 manifestants et une association déclarée en préfecture, nous prouvons bel et bien que Vox Populi n'est pas un "groupuscule" mais un mouvement politique incontournable de la vie tourangelle qui rassemble toujours plus. Nous sommes plus nombreux et plus actifs que bien des partis politiques à Tours. Qualifier notre mouvement de groupuscule prouve l'absence d'objectivité des médias.
-Cette désinformation est la preuve que notre impact dans la cité dérange certaines personnes.Quel sens y a-t-il à rejoindre des inutiles. Nous en avons pour exemple cette micro bande d'extrémistes gauchistes qui ne vit que par opposition à V.P. et qui n'arrive pas à recueillir plus de 20 personnes dans ses rangs alors qu'ils traînent dans les syndicats depuis plus de 15 ans. Vingt personnes qui, toute l'année, peuvent faire la chasse aux "fachos" mais qui ne trouvent rien de mieux que de jouer aux rebelles le jour de la Gay Pride plombant ainsi totalement l'esprit recherché. Ces idiots utiles (que nous ne croisons jamais en ville le reste du temps) définissent par leur bassesse ce qu'est véritablement un groupuscule. Pourtant ce terme n'est que trop rarement utilisé à leur encontre.
Nous espérons que ce rassemblement sera l'étincelle qui poussera d'autres villes à allumer la flamme de la lutte pour la vie et contre l'homofolie.
Tout ces constats sont très encourageants car la plupart sont positifs. Continuons sur cette ligne, c'est la meilleure réponse que nous pouvons donner à nos adversaires. Persévérons encore et toujours pour être des acteurs vivants de la scène politique, sociale et culturelle tourangelle et ce malgré les procès d'intention. La route est parfois rude mais grâce à vous tous le combat continu. L'important c'est d'avancer, ce qui n'est pas le cas de tout le monde .
vendredi 20 mai 2011
Quand Têtu caricature le collectif contre la G.P.
"... Placée sous le slogan national «Pour l'égalité: en 2011 je marche, en 2012 je vote», la marche tourangelle suscite à nouveau cette année l'excitation d'un groupuscule «travail-famille-patrie» qui tire dans tous les coins pour «barrer la route à la décadence»: pétition postée sur un site d'extrême-droite, lettre ouverte à l'archevêque de Tours, page Facebook, contre-manif, avec, à chaque fois et tout en s'en défendant, des discours qui usent eu abusent des insultes homophobes les plus sordides."
J-1 : Dernières infos pour demain.
Le rendez-vous, comme convenu, sera en haut de la rue nationale (juste au-dessus de la rue du Commerce). Nos manifestants devront se rassembler au niveau de l’église Saint Julien pour écouter les consignes données par les organisateurs avant la mise en place de la manifestation. Nous serons présents pour accueillir les manifestants dès 14h15. Merci par avance pour votre ponctualité.
Bien à vous.
Le collectif ensemble contre la Gay Pride à Tours.
jeudi 19 mai 2011
Comme le hasard fait bien les choses...
Alors que j'avais pris rendez-vous avec la préfecture pour remettre les signatures collectées, je ne trouve plus aucune trace de la pétition ni des personnes en charge du site.
J'ai écrit plusieurs mails à France-pétition, mais aucune réponse de leur part n'est arrivée jusqu'à nous et toutes les tentatives téléphoniques ont échouées !
Pourtant, lorsque nous avions relancé cette pétition sur leur site, un de leur représentant était entré en contact avec le collectif et nous avait assuré que notre pétition ne serait pas censurée et que tous, pro-, comme anti-Gay-Pride, pourraient laisser des commentaires au nom de la liberté d'expression.
Beau discours, n'est-ce pas?
Peu de temps sera passé avant que nous recevions un appel pour nous annoncer que, suite à de nombreuses pressions, il serait plus prudent de trancher dans notre texte pour l'assouplir un peu.
Aujourd'hui, alors que je souhaitais modifier la date de fin de ma pétition afin de pouvoir la remettre à temps à qui de droit, je ne trouve plus aucune trace de celle-ci !
L'équipe de France pétition semble être beaucoup moins résistante qu'elle ne le laisse paraître...
Chercherait-on à fabriquer de la peur ?
Suite à un article paru ce matin dans la Nouvelle République, il nous semblait important de mettre les choses au clair pour qu’aucune ambiguïté ne s’installe et ne fasse douter vos esprits au sujet de notre prochain rendez-vous.
L’année dernière, rappelons-le, il s’agissait d’une manifestation organisée par Vox Populi au dernier moment et tout s’était déjà passé sans incidents notables malgré ce que s’amusent à dire certaines stations de radios. La police avait fait son travail de maintien de l’ordre et chacun était resté à sa place. Aucun incident venant troubler l’ordre publique n’avait été soulevé, que ce soit dans les médias ou même dans les vidéos-amateur disponibles sur Internet.
S’il est vrai qu’une barrière logique et légitime s’était formée entre les deux manifestations, il est facilement constatable que les policiers maîtrisaient totalement la situation. Ils n’ont eu aucunement besoin de faire usage de la matraque pour repousser, d’un côté comme de l’autre, des manifestants sulfureux ! Nous étions plus dans la séparation symbolique que dans l’émeute.
Cette année, c’est un collectif qui organise et déclare en préfecture la manifestation contre la perversion et pour la défense des valeurs familiales. Cela fait 15 jours que les organisateurs peaufinent les moindres détails veillant à ce qu’aucun n’incident n’ait lieu le jour J.
Un service d’ordre sera présent pour encadrer nos manifestants. Rappelons clairement que, si violence il y devait y avoir, ce dont nous doutons fortement, vu le dispositif sécuritaire mis en place, nous n’en serions pas les instigateurs. Notre but n’est pas de venir faire le coup de poing, mais de marquer nos convictions! Une tenue exemplaire a été, et est, demandée aux personnes qui viendront rejoindre notre manifestation. Si, pour raisons X ou Y, un ou plusieurs manifestants refusaient d’appliquer les règles que nous aurons fixées, ils seront immédiatement expulsés de nos rangs. Ce n’est jamais arrivé jusqu’ici, je ne vois pas pourquoi cela changerait.
Nous sommes relativement sereins sur le bon déroulement de notre rendez-vous. Ce papier de la N.R. vise, d’un côté, comme le veut le scénario de la bien-pensance officielle, à faire passer les manifestants de la gay-pride pour des victimes et des persécutés, et de l’autre, à nous faire passer pour les vilains petits canards. On connaît la chanson et sachez qu’elle ne nous fera pas reculer pour autant.
C’est dans ces occasions que nous remarquons que notre initiative est nécessaire car, comme pour d’autres actions qui vont à contre-courant, tout est mis en place pour les faire avorter. C’est parce que nous sommes conscients du rôle que nous jouons et de son importance devant l’histoire, que nous serons présents dans 2 jours en haut de la rue nationale.
Enfin, pour les personnes qui hurlent à la provocation, je rappelle simplement que nous n’étions pas ces personnes déguisées en bonnes sœurs, que nous n’avions pas des pancartes qui insultaient l’Eglise catholique, que nous ne nous pavanions pas quasi-nus devant les passants le 22 mai 2010. J’ajouterais : « La provocation est belle et bien de votre côté car, si vous n’étiez pas provocateurs, messieurs, nous ne serions pas obligé de venir dans la rue samedi! »
dimanche 15 mai 2011
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